Arnaud Decurninge

Yandexbot est le nom par lequel a été baptisé le robot d’exploration associé au moteur de recherche Yandex, un moteur très utilisé en Russie.
Ainsi, ce robot d’exploration, tout comme Googlebot pour le moteur de recherche Google ou Bingbot pour le moteur de recherche Bing, a pour mission d’explorer le web en naviguant de liens en liens pour trouver de nouvelles pages qui serviront alors à accroître l’index du moteur Yandex.
Comme ses acolytes Googlebot et Bingbot, Yandexbot va permettre de nourrir l’index du moteur de recherche auquel il est affecté, Yandex, le moteur de recherche le plus connu et apprécié en Russie.
En effet, là où la Russie se distingue des autres pays d’Europe, c’est par son moteur de recherche principal. C’est l’un des seuls territoires en Europe sur lequel Google n’a pas réussi à remporter la place de leader. Celle-ci est détenue depuis des années par Yandex, un moteur de recherche local lancé par le développeur Arkady Volozh durant l’année 1997.
Celui-ci est d’ailleurs le moteur de recherche par défaut de grands navigateurs comme Mozilla Firefox ou encore Microsoft Edge en Russie mais également en Turquie.

Yandexbot va avoir plusieurs utilisations différentes selon sa dénomination. En effet, Yandex a choisi de décliner son robot selon des domaines d’utilisation bien spécifiques.
Si Yandexbot est le robot d’indexation classique utilisé par le moteur de recherche, il en existe aussi d’autres comme Yandexmédia chargé d’explorer les contenus multimédias ainsi que YandexImages qui va, lui, être chargé d’explorer les images.
On va également retrouver le robot YandexCatalog pour l’exploration du catalogue Yandex, le robot d’exploration YandexNews qui va se concentrer sur les actualités ou encore YandexBlogs qui, quant à lui, aura pour mission d’explorer plus spécifiquement les blogs.
Pour terminer, Yandex a créé YandexDirect, un robot d’exploration chargé de se focaliser sur les sites internet qui font partie du réseau publicitaire de son moteur de recherche et YandexPagechecker, qui est, lui, chargé de valider l’ensemble des micro-formats.